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Alcina by George Frideric Handel

Chaque année, Krapp s’enregistre. Chaque année, lors de son anniversaire, il écoute quelques bandes et peste contre celui qu’il a été tout en se remémorant certains instants merveilleux.

Nous sommes dans la tête de Krapp, dans cette temporalité intérieure qui est la nôtre quand nous sommes seuls avec nous-mêmes. Krapp s’écoute lui-même, se reconnait et se découvre.  Comment écoute-t-on une voix ?  Nos voix changent avec le temps. La voix du jeune homme n’est pas celle de l’homme fait. La pièce est faite autant de la parole « directe » de Krapp que de son écoute, il faut prendre le temps d’écouter. Ne pas truquer. C’est là, dans l’installation de l’écoute que le théâtre va naître, dans cette union de Krapp-Beckett-Denis Lavant et du public, écoutant les mots de Krapp

Performance - 17th and 18th September, 2021

8pm

20 €

Please book by e-mail (with payment on site) in case of difficulties with the online reservation

Ensemble OrQuesta
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www.ensembleorquesta.com

Founded in 2013 by Marcio da Silva, Ensemble OrQuesta bring together artists who are dedicated to performing Baroque music in all its richness and diversity to the highest of standards.

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In recent years Ensemble OrQuesta have taken their professional productions to the Grimeborn Festival at the Arcola Theatre and to the Cockpit Theatre. These productions have secured considerable critical acclaim.

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Since 2014 Ensemble OrQuesta have organised a dynamic range of Opera Academies. These Academies have given singers from all over the world the opportunity to perform complete roles in fully staged productions with orchestral accompaniment.
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The exceptional quality of these academies - as reflected in effusive testimonials from participants - has earned Ensemble OrQuesta an outstanding reputation as an international young artist programme.

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La Dernière Bande:   Note du metteur en scène

Beckett a bouleversé le théâtre. Impossible après lui de faire du théâtre comme on en faisait autrefois. Et pourtant, c’est encore du théâtre. La dernière bande est peut-être pour moi la pièce de théâtre parfaite, celle qui atteint le point d’équilibre idéal entre la modernité qui sans cesse veut tuer le théâtre et l’éternité d’un art qui refuse de mourir. Ce n’est plus du théâtre et c’est encore du théâtre, quelque chose de très pur.

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Un homme (« Visage blanc. Nez violacé. Cheveux gris en désordre. Mal rasé ») en pantalon trop court
face à une peau de banane : Ainsi commence La dernière bande. Difficile de faire plus clownesque.
Pourtant c’est d’autre chose qu’il s’agit. D’ailleurs Beckett lui-même lorsqu’il mit en scène la pièce au
Schiller Theater en Allemagne avait atténué certains de ses aspects clownesques.  


Denis possède l’art corporel des clowns et sait s’en dépouiller pour n’en garder que l’essence.
Ensemble nous avons affronté Cap au Pire de Samuel Beckett et ce fut pour nous deux une aventure
forte, de celles qui resserrent les liens et donnent envie de recommencer, la rencontre avec une
œuvre. Cap au pire a été un spectacle radical, exigeant, une plongée dans l’écriture où se posait sans
cesse, en creux la question du corps. Comment l’écriture le travaille. Denis était immobile et
pourtant rarement, je crois, le corps - souffle, muscles- n’a été aussi central dans un de mes
spectacles. Nous étions suspendus à Beckett, cherchant la vérité de ses mots. Nous ne pouvions en
rester là. Beckett disait que rien ne pouvait être affirmé sur son œuvre, qu'elle devait être perçue et
qu'il fallait en faire une expérience. C’est ce que nous avons ressenti lors de la traversée de Cap au
pire. C’est d’une telle expérience dont nous avons envie à nouveau.

 

Extraits de presse

 

"Dirigé par Jacques Osinski, Denis Lavant et son corps caoutchouc, son visage buriné, emplit de sa force et de sa grâce singulières ce solitaire déjà en équilibre entre vie et mort"
- Fabienne Pascaud Télérama

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"On ne ratera pas l'occasion de voir sur scène l'incomparable Denis Lavant qui se confronte à nouveau à Samuel Beckett après Cap au pire"
- Arnaud Laporte, France culture

 

"Son sourire est aussi tendre que son regard est noir"
- Laurent Carpentier, Le Monde

 

"Denis Lavant impressionne dans un Beckett radical. Fascinant"
Jacky Bornet France info

 

"Denis Lavant est tout simplement un immense comédien et la mise en scène de Jacques Osinski
frôle la perfection"
Pierre Salles. Lebruitduoff.com

 

"En terres beckettiennes, Denis Lavant peut tout (...) Le metteur en scène Jacques Osinski agit comme un guide dans la forêt beckettienne, et met à la portée du spectateur les clefs de  compréhension dont chacun n'aura plus qu'à se saisir."
- Vincent Bouquet Scèneweb

 

"Mis en scène pas Jacques Osinski, Denis Lavant est un fabuleux vieux fou nostalgique inventé par  Beckett"
-Gerald Rossi, L'Humanité

 

"La musicalité de Denis Lavant épouse celle de Samuel Beckett. Classique et fort."
- Le Journal d'Armelle Héliot

 

"Tout affleure en douceur dans ce moment de théâtre unique et d'un charme troublant. Unique"
- Hélène Kuttner, artistikrezo

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"Ce que réalise Denis Lavant en vieux clown fatigué est proprement stupéfiant"

J-P Han, Frictions

 

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